Une fusillade de masse antisémite lors de la célébration "Chanukah by the Sea" sur la plage de Bondi à Sydney a fait au moins 11 morts et environ 29 blessés, dont deux policiers, avant que les assaillants ne soient neutralisés. Les autorités ont indiqué que Naveed Akram, âgé de 24 ans, avait été abattu par la police, tandis qu’un deuxième suspect, déjà connu des services de sécurité, a été grièvement blessé après avoir été désarmé grâce au courage d’Ahmed Al Ahmed et d’autres témoins, les démineurs découvrant ensuite plusieurs engins explosifs improvisés reliés à un véhicule à proximité. Anthony Albanese, Benjamin Netanyahu, Ursula von der Leyen, Arsen Ostrovsky, Chris Minns, António Guterres, Narendra Modi, Keir Starmer, Marco Rubio, le roi Charles III et la reine Camilla ont condamné l’attentat terroriste antisémite, alors que des organisations juives comme Chabad avertissaient que ce massacre illustre une montée plus large des actes antisémites dans le monde malgré la rareté des tueries de masse et la sévérité des lois sur les armes en Australie.Des images montraient des personnes fuyant dans la panique et des vidéos spectaculaires d’un homme plaquant un tireur au sol avant de le désarmer, tandis que la mort du rabbin Eli Schlanger et d’un citoyen israélien non identifié soulignait la brutalité de l’attaque et le traumatisme infligé à la communauté juive de Sydney. Les responsables australiens ont qualifié l’assaut d’acte terroriste en raison de son caractère explicitement antisémite et de l’usage d’armes à feu et d’explosifs, alors que les équipes de déminage sécurisaient la zone et que les enquêteurs examinaient de possibles complices, les parcours de radicalisation et d’éventuelles défaillances des services de sécurité. Avec environ 117.000 Juifs sur une population de près de 28 millions d’habitants, les dirigeants communautaires et les alliés internationaux ont appelé à une meilleure protection des sites juifs, à une application renforcée des lois contre les crimes de haine et à une vigilance constante face à l’extrémisme violent alimenté par l’antisémitisme.Les condamnations internationales venues d’
Australie, d’Israël, d’Europe, d’Inde, du Royaume-Uni et des États-Unis ont mis en lumière la crainte que le massacre de Bondi Beach ne galvanise d’autres extrémistes et n’aggrave les divisions, à moins d’une réponse ferme des autorités et d’un large élan de solidarité envers les habitants juifs. Des commentateurs ont rapproché cette attaque de précédents attentats et de violences d’extrême droite ou d’inspiration religieuse dans des pays occidentaux, estimant que des mesures antiterroristes plus robustes doivent rester compatibles avec les libertés publiques et la cohésion sociale. Alors que des veillées avaient lieu et que les autorités analysaient des preuves matérielles et numériques, le débat s’est concentré sur la manière dont l’
Australie pourrait renforcer sa Stratégie de lutte contre le terrorisme, combattre la radicalisation en ligne et soutenir les victimes tout en préservant sa réputation de pays sûr et multiculturel.